- Numéro d’inventaire
- GME-1675-001
- Auteurs
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Jean Démosthène DUGOURC, JACOB Georges I et JACOB-DESMALTER François-Honoré
- Année de conception
- 1822
- Style
- Restauration
- Types
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Fauteuil, Siège, Fauteuil
- Types
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Doré, Bois
- Dimensions (L × l × h) mètres
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0.750 × 1.170 × 0.640
- Description
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Bois doré. Pieds antérieurs en colonne cannelée à sabot griffes et enrobée de deux feuilles s'évasant en arc formant écoinçons sur la face et les côtés ; saillant sur la ceinture et formant supports d'accotoirs tournés à cannelures en torsade et base à feuilles à rouleau, sommet en chapiteau conique latéral coiffé demi-sphère à godrons. Pieds postérieurs sabre sans griffes même sculpture. Ceinture bombée sculptée de palmes enrubannées. Devanture convexe. Accotoirs droits raccord à rouleau posés sur deux arcs en demi-cercle, le tout à palmes enrubannées comme les montants du dossier de section circulaire adossés au cadre central mouluré et sculpté d'acanthes. Traverse supérieure très importante à cartouche central uni et porté par deux palmes de lauriers à rubans. Le reste de la sculpture est formé de deux bouquets de lys sur les montants, le feuillage couché rejoignant le cartouche. Siège et dossier à chassis encastrés. Siège, dossier, manchettes à garnir.
Fauteuil en bois doré de F.H.G. Jacob-Desmalter d'après J.D. Dugourc, 1820-1822
Historique
Ce fauteuil d'une paire est un des éléments qui composèrent le mobilier d'été commandé en 1820 pour la salle du trône des Tuileries. Le retour à la monarchie impose de refaire le lieu symbolique du pouvoir royal. Une commande est passée pour disposer d'un vaste ensemble : le trône (détruit lors de la Révolution de 1848), deux grands trophées d'armes, ces deux fauteuils (au Mobilier national, mutilés en 1848), deux tabourets de pieds (Musée de Versailles), quarante-huit pliants (détruits en 1871), un paravent (Mobilier national) et un écran (Mobilier national. La salle du trône est habillée en outre de quatre grandes torchères en bois dorés surmontés de girandoles de Thomire (Mobilier national), d'un tapis de la Savonnerie (partie centrale au Mobilier national, parties latérales aujourd'hui à Fontainebleau). Le programme magnifiant la royauté et l'histoire des Capétiens et Bourbon prévoyait enfin la création de tapisseries des Gobelins à la gloire des grands rois de la dynastie. La conception de l'extraordinaire mobilier fut l'oeuvre de Jean-Démosthène Dugourc, Jacob-Desmalter réalisa les bois, Jean-François Lèbe leur dorure. Les tissus furent tissés à Lyon chez Grand frère.
- Bibliographie
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Les Fastes du pouvoir, cat. exp., Paris, 2007, p. 56-57 (notice d'Isabelle Tamisier-Vétois).
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