- Description
-
Encoignure d'époque Louis XV en bâti de chêne et marqueterie de bois de rose, de satiné et d'amarante, estampillée deux fois "Macret".
Deux pieds antérieurs galbés au sommet évasé en façade ; sabot avec applique de bronze rocaille. Un pied postérieur chantourné.
Ceinture chantournée en façade. Applique de bronze rocaille au centre.
Deux montants en légère doucine en bois de rose frisé encadré de bois de violette. Une porte en quart de cercle marquetée d'un panneau chantourné fait de losanges horizontaux alternés et séparés de bandes en bois de rose formant des lignes brisées. Une entrée et une clef en bronze rocaille. Intérieur en chêne à une tablette.
Garniture
Dessus de marbre saillant beige rosé, à congé supérieur.
Historique
Encoignure exécutée par Pierre Macret (1727-1796), menuisier-ébéniste, « artisan suivant la cour par brevet royal » de 1756.
Versement au Mobilier national de la manufacture de Sèvres, le 23 juillet 1930 (état n° 5, feuille n° 2) : "1 encoignure carcasse chêne, marqueterie bois de rose, satiné, amarante, époque Louis XV, ouvrant à une porte fermant à clé, face antérieure chantournée en plan, pieds cambrés à champs découpés, chaussons en bronze. Traverse antérieure décorée d'un motif en bronze, porte en marqueterie à jour de fond (bois de rose, satiné, encadrement amarante), à l'intérieur une tablette. Dessus marbre rose veiné blanc mouluré. Signée : Macret." (Mob. nat., registre d'inventaire des meubles de menuiserie et d'ébénisterie, vol. 2, p. 211, GME 6638 ; registre M70, p. 302).
Une restauration commencée en 1980 à l'Institut français de restauration des oeuvres d'art (IFROA), atelier d'ébénisterie, n'a jamais été achevée. La porte est conservée depuis cette date séparément du reste du meuble ; une partie de la marqueterie est toujours lacunaire, les éléments manquants préservés en attente de fixation.
.jpg)