- Numéro d’inventaire
- GML 1295/003
- Auteurs
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Pierre-Philippe Thomire
- Année de conception
- 1805
- Style
- Empire
- Types
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Candélabre, Chandelier, Luminaire
- Époque
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Premier Empire (1804-1815)
- Matières
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Bronze, Métal
- Dimensions (h × l × L)
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1,25 x 0,26 x 0 m
- Ancien numéro d’inventaire
- jal. du Garde-Meuble : (1817) 777; inv. de l'Elysée : (1833) ELB 166
- Description
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Candélabre à douze lumières en platine triangulaire concave moulurée bronze patiné supportant socle triangulaire concave dans les 2 sens, aux angles buste de lion ailé à 1 patte et palmettes et rinceaux sur chaque face dorés sur fond patiné, tournage en balustre formant aile dorée feuilles d'acanthe intérieur patiné, tige verticale mince en roseaux effeuillés patinée, étayée de 3 autres tiges à godrons terminées en volutes haut et bas pour supporter sphère à base ciselée en applique à 3 rinceaux et 3 paires de rinceaux alternées, le sommet 3 rinceaux chaque branche à feuille engainante terminée par un culot en forme de corolle de lys, formant bobèche avec binet uni.
- Historique
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Ce candélabre est mentionné pour la première fois dans l’inventaire du palais de Saint-Cloud du 3 juin 1805, dans le cabinet de l’empereur ou salle du Conseil, où quatre candélabres identiques sont décrits. Dans l'inventaire de 1807, quatre du même modèle sont décrits dans le salon du Trône, tandis qu'il en reste deux dans le grand cabinet de l'empereur.
Le Mobilier national conserve deux paires de ce modèle, dont la différence tient à la partie supérieure des socles, l’une étant traitée au vert antique (GML 1295/1 et 2) et l’autre en bronze doré (GML 1295/3 et 4).
Ces candélabres se distinguent par leur forme particulièrement originale, notamment dans leur partie supérieure. Leur socle supporte quatre tiges : l’une en bronze patiné, au centre, dite « en palmier » et les trois autres, dorées, cannelées et à volutes. Elles soutiennent une boule autour de laquelle tournent douze branches en deux bouquets étagés.
Leur socle en forme d’autel surmonté d’un balustre à feuilles d’acanthe se retrouvent dans d’autres candélabres de la même époque (GML 1289), dont certains sont authentifiés comme des productions de Pierre-Philippe Thomire (1751-1843).
Présenté du 25 mars au 13 décembre 2015 à la Galerie des Gobelins, dans l'exposition "L'esprit et la main : héritage et savoir-faire des ateliers de restauration du Mobilier national".
- Bibliographie
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Naffah-Bayle, Christiane ; Lazaj, Jehanne ; Barbaret, hervé ; Bideau, Isabelle , L'esprit et la main : héritage et savoir-faire des ateliers de restauration du Mobilier national : [exposition, Paris, Galerie des Gobelins, 27 mars - 13 décembre 2015], Paris, Gourcuff Gradenigo, 2015, 302 p., p.192
Dumonthier, Ernest, Les bronzes du Mobilier national : bronzes d'éclairage et de chauffage, Paris : Charles Massin, [1912]., p.190
Thierry Sarmant, Palais disparus de Napoléon : Tuileries, Saint-Cloud, Meudon : [Exposition, Paris, Galerie des Gobelins, 15 septembre 2021 au 15 janvier 2022], Paris : In fine, 2021.
Dupuy-Baylet (Marie-France), "L'Heure, le Feu, la Lumière. Les bronzes du Mobilier national 1800-1870", Dijon, 2010, pp. 222-225, notice 121.
DUPUY-BAYLET (M.-F.), "L'Heure, le Feu, la Lumière", L'Estampille/L'Objet d'Art, n° 464, janvier 2011, pp.66-73.
Napoléon [Catalogue d’exposition]. Paris, Grande Halle de la Villette, 14 avril-19 septembre 2021, Paris : Réunion des musées nationaux, 2021. p. 102.