- Description
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Pendule entièrement en bronze doré formée d’un soubassement soutenu par quatre pieds tournés très aplatis. Socle rectangulaire à platine supérieure saillante et à plinthe moulurée ciselée de feuilles d'eau et de palmettes. Frise en applique figurant une lyre centrale dans un médaillon à entrelacs et perles prolongé de deux culots d'acanthe terminés en bouquet à une rose. Au-dessus du soubassement, une borne centrale rectangulaire à petite plinthe et platine supérieure saillante, portant à l'arrière une harpe. Cadran circulaire en émail blanc signé "Lepaute et fils horlogers du roi" et bordé de feuilles d'eau. Lunette ouvrante vitrée. Sous le cadran, deux flambeaux enrubannés, reliés à une marguerite centrale par deux branches de laurier. Aux angles supérieurs, au-dessus du cadran, une rosace de fleurs enrubannée. A gauche de la borne, une femme drapée, Terpsichore muse de la danse, tenant sur un pied, le bras gauche levé et à droite, une colonne cylindrique à base moulurée moletée et ornée d’un motif floral et de volutes. Cette colonne supporte une coupe où est une rose butinée par un papillon. Originellement, la pendule était sous cloche.
Historique :
Lepaute livre le 27 octobre 1817 cette pendule pour le salon du gouverneur, le prince de Poix, à Versailles et y reste jusqu’en 1832. Elle part cette même année, après un passage au Garde-meuble, aux Tuileries. En 1833, elle est mentionnée dans le premier salon de l’appartement du vicomte de Chabot. En 1846, elle passe à Trianon avant de partir en 1899.
- Bibliographie
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Dupuy-Baylet (Marie-France), De bronze et de cristal, 2020, p.74-75