Lustre Lustre du boudoir d'argent de Caroline Murat au palais de l'Élysée

Numéro d’inventaire
GML 3316
Style
Empire
Types
Lustre, Luminaire, Lustre et plafonnier
Époque
Premier Empire (1804-1815)
Matières
Bronze, Métal
Dimensions (h × l × L)
1,25 x 0,65 x 0 m
Description
Après transformation en 1956 :
Bronze argenté. Cercle en gorge à bords moletés tenant dix branches en S tournées par une volute à palmette ciselée, feuille engainante et extrémité en cornet évasé à base et bord en feuilles découpées ciselées formant bassin. Au centre, binet cylindrique et bobèche moletés, les branches alternées sur le cercle d'étoiles en applique. Au centre, une nourrice à cinq douilles sur enfilage en tube uni terminé au bas par une rosace et un gland où est suspendue une boule en cristal taillée et des guirlandes de cristaux en amande taillées formant demi-coupe puis suspendu par cinq chaines dont les maillons sont en forme de losange à palmettes, et cinq enfilages de cristaux reliés au pavillon, lequel est formé d'une clochette évasée à bord inférieur ciselé surmontée de dix branches verticales à volute accrochant chacune une pendeloque taillée, les branches réunies entre elles par des guirlandes de cristaux et accrochant des larmes de cristal taillé.
Historique
Lustre livré vers 1806 au palais de l'Élysée. L'Élysée était depuis 1805 la propriété de Joachim Murat (1767-1815) et de son épouse Caroline Bonaparte (1782-1839), qui le firent remeubler et l'occupèrent jusqu'à leur départ pour Naples en 1808.
Décrit en 1808, dans le boudoir des petits appartements, au rez-de-chaussée de l'aile est, demeuré jusqu'à aujourd'hui le boudoir d'argent (AN, O/2/721, f° 6 v°, s.n.) ; en 1809, dans la même pièce, appelée le boudoir d'argent (AN, O/2/705, f° 88 v°, n° 329) ; en 1813, dans la même pièce (AN, AJ/19/92, n.p., s.n.) ; en 1817, dans la même pièce (AN, AJ/19/78 et AN, O/3/2024) ; en 1820, dans la même pièce (AN, AJ/19/83, f° 54 v°, n° 347) ; en 1855, dans la même pièce (AN, AJ/19/90, f° 45 v°, n° 162) ; en 1894, au magasin B de lustrerie (Arch. Mob. nat., M215, f° 184 v°, n° 5266)
Versé au Mobilier national, le 31 juillet 1912, par le palais de l'Élysée (Arch. Mob. nat., MM6434, f° 267 v°, n° 3316 ; id., M77, f° 127 v°, n° 3316).
Déposé depuis 1914 au palais de l'Élysée, dans le boudoir d'argent (dépôt n° 36 du 20 mars 1956, puis dépôt n° 15 du 19 février 1963).
De l'ameublement du boudoir d'argent de Caroline Murat, dans ses petits appartements du palais de l'Élysée, en 1808, on connait les meubles suivants, tous conservés au Mobilier national : les deux méridiennes (GMT 18589/1 et 2), les quatre fauteuils gondole (GMT 18590/1 à 4), les deux chaises à dossier en lyre (GMT 18591/1 et 2), les deux consoles transformées en jardinières (GME 12321/1 et 2), la table (GME 12322), le lustre (GML 3316), la pendule (GML 7199), la paire de flambeaux (GML 7200/1 et 2) et la paire de chenets (GML 7201/1 et 2).
Bibliographie
Barbier, Muriel ; Cavalié, Hélène ; Denis, Arnaud ; Federspiel, Emmanuelle ; Gady, Alexandre ; Garric, Jean-Philippe ; Glomet, Valérie ; Haegele, Vincent ; Joly, Bertrand ; Lamouraux, Vincent ; Lazaj, Jehanne ; Macé de Lépinay, Antonin ; Massé-Bersani, Marie-Hélène ; Montagne, Lucile ; Rémy, Gérarld ; Sala Fenés, Dolors ; Sarmant, Thierry ; Macron, Emmanuel ; Bideau, Isabelle, Le Palais de l'Élysée : architecture, décor et ameublement, Montreuil : Gourcuff Gradenigo - Mobilier national, 2023., p.72-73 ; 268 (note 6 p. 72-73)