- Description
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Feu en deux parties en bronze doré. Composé d'une cassolette à partie supérieure ajourée décorée de fleurettes quadrilobes et de trois mufles de lion reliés entre eux par des guirlandes de fleurs, supportée par trois pieds à jarrets de lion. Ces cassolettes reposent sur une colonne tronquée, cannelée, rudentée, décorée de guirlandes de fleurs. En prolongement, un massif de forme rectangulaire décoré d'entrelacs et de rosaces sur le dessus, d'une frise de rinceaux sur le devant, qui se raccorde sur un dé décoré de rosaces sur deux faces sommet d'une pomme de pin. Le tout est soutenu par sept griffes reposant sur un socle découpé mouluré.
Historique:
Feu présent dans le cabinet de travail de l’appartement du duc d’Orléans aux Tuileries en 1833. Peut-être le feu présent en 1816 dans le salon de l’appartement du grand aumônier situé dans le pavillon des Tuileries. En 1855, il est mentionné dans le cabinet de toilette de l’appartement de l’impératrice. Il rentre au Garde-meuble en 1874. Un modèle semblable à Versailles et Fontainebleau.
- Bibliographie
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-Dossier d'oeuvre
-Eriksen (Svend), Early Neo-Classicism in France, 1974, pl.231
-Chevalier (Bernard), Les Tuileries. Grand décors d'un palais disparu, 2016, (cabinet de toilettede de l'impératrice en 1855)
-Dupuy-Baylet (Marie-France), De bronze et de cristal, 2020, p.188, n°73
-Sarmant (Thierry) (dir.). Palais disparus de Napoléon : Tuileries, Saint-Cloud, Meudon. [Exposition, Paris, Galerie des Gobelins, 15 septembre 2021 au 15 janvier 2022], Paris : In fine, 2021, p. 126