- Numéro d’inventaire
- GML 5399/001
                        
- Auteurs
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                            Claude Galle
                        
                        
- Année de conception
- 1811
                        
- Style
- Empire
                        
- Types
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                            Flambeau, Chandelier, Luminaire
                        
                        
- Époque
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                            Premier Empire (1804-1815)
                                                    
                        
- Matières
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                            Bronze, Métal
                        
                        
- Dimensions (h × l × L)
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                            0,26 x 0,12 x 0 m
                        
                            
- Ancien numéro d’inventaire
- Inv. de Trianon : Ton couronné (1818) 1292 (barré) ; (1834) PT 857 (barré) ; (1839) PT 5909 (barré)
Maison St Honoré 218 : (1855) PR 6488 (barré)
Hôtel des Pyramides : (1860 HPY 617
Inv. de la direction des BA : (1871-1913) BA 1264
                                        
                        
- Description
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                            Bronze doré.
 Base circulaire à bord moleté feuilles intérieur creusé et remonté en dôme à 4 rangs de feston et rosace supérieur fût en graine tournée à base en culot feuilles d'eau et à petit godron dans 2 bagues et évasé pour former bobèche à binet uni.
 
 Historique :
 Paire de flambeaux livrée par Claude Galle, fabricant de bronzes, le 23 juin 1811 pour le salon de l’appartement de l’impératrice au-dessus du billard au hameau de Trianon. Renvoyée au Garde-meuble en mars 1854 et installée de 1854 à 1859 dans l’appartement du premier médecin rue Saint-Honoré.
                            
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                                A propos de
                                l'auteur
                            
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                                Claude Galle (1759-1815)
 Atelier actif sur deux générations : Claude Galle, maître horloger de 1786 à 1815, puis son fils Gérard-Jean de 1815 à sa faillite en 1846.
 
 Claude Galle (1759-1815) devient l’un des plus importants  bronziers de Paris de la fin du XVIIIe siècle au Premier Empire, employant au plus fort de l'activité, près de 400 artisans. Il est installé quai de la Monnaie (plus tard Quai de l’Unité), puis en 1805, 60 rue Vivienne. Il travaille avec une série d’artisans de premier plan comme Pierre-Philippe Thomire.  Le garde-meuble de la Couronne,  lui passe plusieurs commandes :  la majorité des bronzes d’ameublement du Château de Fontainebleau pendant l’Empire. Il reçoit de nombreuses commandes impériales, pour des lumières, boîtes de pendule, et vases pour les palais de Saint-Cloud, les Trianons, les Tuileries, Compiègne, et Rambouillet ; et fournit les palais italiens de Monte Cavallo à Rome et Stupinigi près de Turin.
 
 Son fils, Gérard-Jean,  après une carrière dans l’armée napoléonienne, reprend l’atelier en 1815. Il crée des œuvres exceptionnelles en bronze, s’appuyant souvent sur des originaux paternels. En 1819, lors de l’Exposition des produits de l’Industrie, il obtient la médaille d’argent pour ses horloges et luminaires en bronze. Il est fournisseur de la Couronne et de la haute aristocratie. La Révolution de Juillet 1830 et l’avènement de Louis-Philippe dégradent le contexte économique du secteur, l’artisan fait faillite et meurt en 1846. On trouve des réalisations de l'atelier au Mobilier national, au château de Malmaison et ou encore au Musée Marmottan.
                        
- Bibliographie
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                            Dupuy-Baylet (Marie-France), De bronze et de cristal, 2020, p.390, n°222