- Description
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Bronze doré au mercure.
Le char de Phaéton renversé par la foudre, (quatre chevaux) entourant le cadran en émail blanc "à Paris" bordé d'un feston vert à palmettes dorées sur socle rectangulaire à frise (sujet trois femmes changées en arbre, cygne), sur six pieds en miches tournés. Jusqu'à la fin du XIXe mouvement Breguet.
Historique
Pendule réputée avoir figuré à l'hôtel de Bonaparte rue de la Victoire.
Mentionnée dans le grand salon de l'appartement du premier étage du pavillon de Flore dans l'inventaire du palais des Tuileries de 1807.
Quitte les Tuileries en 1854, entre au Palais-Royal en 1856 pour le salon du chambellan du prince Jérôme.
Renvoyée au Garde-meuble en 1875, utilisée au ministère du Commerce à partir de 1882.
- Bibliographie
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DOSSIER D'OEUVRE.
C.F.E. Dumonthier. Les bronzes du Mobilier National pendules et cartels - planche 31.
Il existe deux autres pendules représentant le même sujet : l'une au Palais de l'Elysée, l'autre autrefois au Ministère des Affaires Etrangères se trouve actuellement au Mobilier National.
Dupuy-Baylet (Marie-France), "L'Heure, le Feu, la Lumière. Les bronzes du Mobilier national 1800-1870", Dijon, 2010, p.26, notice 01.
DUPUY-BAYLET Marie-France, cat. exp. 2013, museum of Art, "Napoléon 1er et les Arts décoratifs. Trésors des palais impériaux", n° 1, pp. 34-35.
Cat. vente : Robert de Balkany, rue de Varenne, Paris, Sotheby's, 20 septembre 2316, lot 42 (objet similaire).
-Sarmant (Thierry) (dir.). Palais disparus de Napoléon : Tuileries, Saint-Cloud, Meudon. [Exposition, Paris, Galerie des Gobelins, 15 septembre 2021 au 15 janvier 2022], Paris : In fine, 2021, p. 33.
-Goetz (Adrien) ; Tézenas (Ambroise). Résidences présidentielles, Paris : Flammarion, 2021, p.173