- Numéro d’inventaire
- GMMP 132/013
- Auteurs
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Camille Pernon
- Année de conception
- 1785
- Style
- Louis XVI
- Types
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Tissu précieux, Textile
- Époque
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Louis XVI (1774-1792)
- Matières
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Fils d’or et d’argent, Textile, Soie
- Dimensions (h × l × L)
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0,775 x 0 x 0,53 m
- Acquisition
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Achat
- Ancien numéro d’inventaire
- Pas de sous-numérotation jusqu’en 2020 : identifié sous le générique GMMP 132.
- Description
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Dépècement de siège. Pièce de section rectangulaire, composée de trois morceaux cousus ensemble. Un morceau de lisière est encore visible au revers, en partie inférieure. Lampas broché fond sergé par trame lancée reposant sur du taffetas. Gros de Tours broché fond bleu tissu bleu à double fond blanc broché soie et or, à dessin de médaillon central quadrilobé, avec bouquet de roses et lilas, entouré de sarments de vigne.
- Historique
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Dépècement de siège. Pièce de section carrée, composée de deux morceaux cousus ensemble. Monté sur une toile de lin récente. Lampas broché fond sergé par trame lancée reposant sur du taffetas. Gros de Tours broché fond bleu tissu bleu à double fond blanc broché soie et or, à dessin de médaillon central quadrilobé, avec bouquet de roses et lilas, entouré de sarments de vigne.
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A propos de
l'auteur
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Camille Pernon (03 novembre 1753 - 03 décembre 1808)
En 1771, Camille Pernon fait ses débuts dans l'entreprise familiale fondée en 1680 par son arrière-grand-père. Grand fabriquant négociant de soieries, il est aussi reconnu comme ambassadeur de la Grande Fabrique auprès des pays européens. Il réalise des décors pour Marie-Antoinette et Louis XVI, mais aussi pour des puissantes cours en Europe. Il a collaboré avec François Grognard, Philippe La Salle, ou Joseph-Marie Jacquard qui fait ses premiers essais sur les métiers de la manufactures de Pernon.
A la fin du XVIIIe et au début du XIXe, Camille Pernon travaille avec des grands noms de la décoration, comme Jean-Démosthène Dugourc, Alexandre-Théodore Brongniart, Nanteuil, ou la maison Bouvard. Pernon devient le principal fournisseur des soieries du Consulat et du début de l'Empire, Napoléon le considère comme le "meilleur à Lyon". Il réalise notamment des ensembles pour Saint-Cloud.
Dès 1806, Pernon reçoit une grande commande de décors pour le futur palais de Versailles. Cependant, accusé de fabrication non-conforme, ce scandale l'oblige à se retirer en 1807. Il cède sa manufacture aux frères Grand.
- Bibliographie
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Soieries de Lyon. Commandes royales au XVIIIe siècle (cat. exp.) Lyon, 1988, n°34.
Les Fastes du pouvoir (cat. exp.), Paris, 2007, n°10, p.28.