- Description
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Lé pour rideaux et pente de lit en satin blanc broché or filé et frisé, dessin à étoiles en quinconce.
GMMP 27-002-001 : 1,390m x 0,555m
GMMP 27-002-002 : 0,320m x 0,552m
GMMP 27-002-003 : 3,580m x 0,540m
GMMP 27-002-004 : 3,590m x 0,540m
GMMP 27-002-005 : 3,625m x 0,530m
GMMP 27-002-006 : 3,630m x 0,546m
GMMP 27-002-007 : 3,600m x 0,535m
GMMP 27-002-008 : 3,615m x 0,548m
GMMP 27-002-009 : 3,595m x 0,552m
GMMP 27-002-010 : 3,620m x 0,554m
GMMP 27-002-011 : 3,570m x 0,540m
GMMP 27-002-012 : 3,650m x 0,540m
GMMP 27-002-013 : 3,580m x 0,545m
GMMP 27-002-014 : 2,215m x 0,540m
- Historique
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Ces étoffes furent achetées en 1808 pour la Chambre à coucher de l'empereur au palais des Tuileries par Andry. La chambre de Napoléon Ier, modifiée par Fontaine en 1808, était située dans le pavillon de Bullant (ancien appartement de commodité de Louis XIV) à la suite de l'appartement intérieur de l'empereur (ancien appartement de Marie-Thérèse, épouse de Louis XIV), au premier étage sur le jardin.
L'ameublement utilisé jusqu'à cette date par Napoléon dans cette chambre des Tuileries était celui de Louis XVI à Saint-Cloud en 1788 : lit, sièges, écran et marchepied, en bois sculpté et doré de Hauré, Sené et Regnier, couvert de gros de Tours fond blanc broché de soie nuée dessin à fleurs d'arabesques. Cet ensemble rentra des Tuileries au Garde-meuble en 1808. En 1909, l'ameublement de la chambre de l'empereur est donc renouvelé. Le décor ponceau commandé par Andry reste jusqu'en 1819 dans la chambre des grands appartements aux Tuileries.
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A propos de
des auteurs
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Grand Frères (1807-1871)
Reprenant la manufacture lyonnaise de Camille Pernon en 1807 à la suite d'un scandale, les frères Grand (Jean-Baptiste, dit Jean-Etienne, et Jean-Zacharie) renomment la manufacture Grand Frères en 1808. Ils reçurent en 1808 des commandes officielles pour le palais de Versailles et notamment la salle du Trône. Mais aussi d'autres commandes prestigieuses pour Saint-Cloud, Meudon, Fontainebleau ou les Tuileries. Ils poursuivent leur travail pour le Mobilier impérial jusqu'à la fin de l'Empire.
Dès 1830, ils produisent des nouveaux produits en lien avec la révolution industrielle. Ils livrent la cour de Napoléon III, puis cède la manufacture en 1870 aux familles Tassinari et Chatel.
Bissardon, Cousin et Bony (actifs au début du XIXe siècle)
Manufactures de soieries fondée à Lyon par le peintre et brodeur Jean-François Bony (1754-1827) et ses deux associés, Bissardon et Cousin. A la suite d'un commande passée pour meubler le château de Meudon, Bony s'associe entre 1808 et 1809 à André Bissardon sous le nom de Bissardon & Cie Bony & Cie. Cette maison réalise une commande vestimentaire pour la Ville de Lyon destinée à l'impératrice Marie-Louise pour son mariage. En 1811, ils s'associent avec le cousin d'André Bissardon : Jean-Pierre Bissardon. Ainsi, la maison Bissardon, Cousin & Bony reste active jusqu'en 1815. Leur objectif étant de répondre aux commandes impériales de Napoléon I. Ils réalisent des commandes pour Versailles notamment les grands appartements de l'Impératrice. Les dettes de la fin de l'Empire et la mort en 1816 de Jean-Pierre Bissardon entrainent sûrement la fin de la manufacture.
- Bibliographie
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Dumonthier, Ernest (1863-19..) ; Masson, Frédéric (1847-1923), Étoffes d'ameublement de l’Époque napoléonienne, Paris : Charles Schlid, 1909., p.pl. 61
Coural (Jean), Gastinel-Coural (Chantal), Paris, Mobilier national. Soieries Empire, 1980, notice 75, p. 248-251.