Soierie Talon de la bordure de tenture pour la chambre de l'appartement de l'Impératrice Marie-Louise à Versailles

Numéro d’inventaire
GMMP 8
Auteurs
Bissardon, Cousin et Bony
Année de conception
1815
Style
Empire
Types
Tissu précieux, Textile
Époque
Premier Empire (1804-1815)
Matières
Soie, Textile
Dimensions (h × l × L)
0,14 x 0 x 0,55 m
Acquisition
Achat
Description
Satin fond blanc broché en dorure et soie nuée. Le dessin représente des fleurs impériales, des feuilles d'acanthe et des ornements.

Historique :
Lorsque les premiers échantillons sont reçus au Garde-Meuble en 1812, un rapport peu élogieux implique des changements, ce qui retarde la fabrication des étoffes qui ne sont livrées qu'à la Restauration. Initialement commandé pour la chambre à coucher de l'Impératrice à Versailles, ce satin blanc broché reste au Garde-Meuble durant toute cette période et est finalement employé sous Louis-Philippe pour la confection d'ornements sacerdotaux. En 1875, des bordures sont utilisées à l'Élysée dans le Salon de l'Hémicycle (actuel Salon Pompadour), et en 1947 pour garnir l'ameublement de la Chapelle de Rambouillet.
A propos de l'auteur
Bissardon, Cousin et Bony (actifs au début du XIXe siècle)
Manufactures de soieries fondée à Lyon par le peintre et brodeur Jean-François Bony (1754-1827) et ses deux associés, Bissardon et Cousin. A la suite d'un commande passée pour meubler le château de Meudon, Bony s'associe entre 1808 et 1809 à André Bissardon sous le nom de Bissardon & Cie Bony & Cie. Cette maison réalise une commande vestimentaire pour la Ville de Lyon destinée à l'impératrice Marie-Louise pour son mariage. En 1811, ils s'associent avec le cousin d'André Bissardon : Jean-Pierre Bissardon. Ainsi, la maison Bissardon, Cousin & Bony reste active jusqu'en 1815. Leur objectif étant de répondre aux commandes impériales de Napoléon I. Ils réalisent des commandes pour Versailles notamment les grands appartements de l'Impératrice. Les dettes de la fin de l'Empire et la mort en 1816 de Jean-Pierre Bissardon entrainent sûrement la fin de la manufacture.
Bibliographie
E. Dumonthier, Mobilier National. Étoffes d’ameublement style Empire, Paris, 1914 (pl. 46, n°2, pl. 47).
J. et Ch. Coural, Soieries Empire, Paris, RMN, 1980, notice n°50.