Garniture de mobilier Bordure pour sèges destinés au Deuxième salon des Grands Appartements de Meudon

Numéro d’inventaire: GMMP 885
Auteurs: Jean-Pierre Lacostat
Année de conception: 1810
Style: Empire
Types: Tapisserie pour mobilier, Tapisserie, Textile
Époque: Premier Empire (1804-1815)
Matières: Soie, Textile
Dimensions (h × l × L): 0 x 0 x 0,068 m

Description: Gros de Tours fond blanc broché de soie nuée, dessin de rosaces, étoiles et ornements (motif repris dans les talons des tentures, portières). Ce gros de Tours fut commandé en 1808 pour pour les bordures des sièges du Deuxième salon des Grands Appartements du Palais de Meudon. Par ordre de l'Empereur du 23 avril 1806, cette demeure avait été réservée afin "d'y faire un établissement pour l'éducation des Princes de la famille Impériale". Un fonds de 100 000 francs restant sur le budget accordé pour Meudon permit à Desmazis de proposer à Daru une commande d'étoffes de soie pour soutenir les fabricants lyonnais. Les travaux de Meudon se prolongeant jusqu'en 1810, les étoffes ne sont utilisées pour l'ameublement qu'à partir de 1811. Les sièges montrant cette bordure en Gros de Tours rentrent ensuite au Garde-meuble en 1837. Par la suite, les étoffes encore non utilisées pour Meudon le sont pour les Tuileries, dans l'appartement du duc de Nemours, en 1834, le château de Fontainebleau en 1835 dans la chambre de l'appartement de Madame de Maintenon pour le décor de la courtepointe du lit.
A propos de l'auteur: Jean-Pierre Lacostat (actif dans la 1re moitié du XIXe siècle)
Jean-Pierre Lacostat dirige la maison Lacostat & Trollier, dès 1808 lors de la commande à Lyon par Alexandre-Jean Desmazis, administrateur du Mobilier impérial, pour le Garde-Meuble. Pour cette commande des dessins par l'architecte Alexandre-Théodore Brongniart sont réalisés. La maison participe aussi au remeublement du palais de Versailles. La maison devient en 1812 Jean-Pierre Lacostat & Cie. En 1813, ils effectuent une commande pour le pavillon du roi de Rome à Rambouillet.
Bibliographie: J. et Ch. Coural, Soieries Empire, Paris, RMN, 1980, notice n°37, p. 135