Soierie Bordure pour sièges destinés au cabinet de repos de l'Empereur Napoléon à Versailles

Numéro d’inventaire
GMMP 926/003
Auteurs
J.M. Seriziat et Cie
Année de conception
1813
Style
Empire
Types
Tissu précieux, Textile
Époque
Premier Empire (1804-1815)
Matières
Soie, Textile
Dimensions (h × l × L)
0 x 0 x 0 m
Ancien numéro d’inventaire
Pas de sous-numérotation jusqu'en 2022 : identifié sous le générique GMMP 926/003.
Description
Bordure pour sièges. Damas gros de Tours 11/24 vert bleu n°2 à roché soie nuée, "le dessin représentant un courant de roses aux feuilles et Ornements".

GMMP 926-003-001 : 0,260m x 0,097m
GMMP 926-003-002 : 8,525m x 0,100m
GMMP 926-003-003 : 0,409m x 0,042m
GMMP 926-003-004 : 0,261m x 0,050m
GMMP 926-003-005 : 0,290m x 0,050m
GMMP 926-003-006 : 0,151m x 0,055m
GMMP 926-003-007 : 0,655m x 0,050m
Historique
Initialement commandé pour le cabinet de repos de l'Empereur au château de Versailles, ce meuble de gros de Tours ne fut pas utilisé sous l'Empire puis demeura inscrit aux inventaires du Magasin des étoffes du Garde-Meuble en 1815, 1817 et 1820, mais seules les bordures sont portées à l’inventaire de 1825. En 1833, 33 m 75 d'étoffes sont prélevés pour recouvrir un canapé, dix fauteuils, six chaises, un écran, un tabouret de pieds en bois doré que l'on retrouve à Fontainebleau en 1833 dans le Salon d'angle du duc d'Orléans, situé dans le Gros pavillon, ancien appartement du Pape. L'ensemble sera ensuite transporté dans le Salon blanc, ou Petit salon de la Reine, que Louis-Philippe fait décorer pour son épouse, Marie-Amélie. En 1841 enfin, le tapissier Laflèche utilise bordures et tenture pour le château de Saint-Cloud.
A propos de l'auteur
J.M. Seriziat et Cie (début du XIXe - 1832)
Jean-Marie Sériziat, apprenti de Jacques Rivoire, développe son entreprise au début du XIXe. Il s'installe au quai Saint-Clair à Lyon, proche de Bissardon, Cousin & Bony , ou Dutilleu & Théoleyre. Il répond aux commandes d'Alexandre-Jean Desmazis et Pierre Daru pour le Garde Meuble en 1811. Son activité s'arrête en 1832 en conséquence la mort de son fils, et la sienne un an après.
Bibliographie
J. et Ch. Coural, Soieries Empire, Paris, RMN, 1980, notice n°44, p. 155