Soierie Bordure pour sièges destinés au cabinet de repos de l'Empereur Napoléon à Versailles

Numéro d’inventaire
GMMP 993
Auteurs
Grand Frères
Année de conception
1811
Style
Empire
Types
Tissu précieux, Textile
Époque
Premier Empire (1804-1815)
Matières
Soie, Textile
Dimensions (h × l × L)
0 x 0,09 x 0,55 m
Description
Bordure pour siège. Gros de Tours fond chamois broché soie nuée, dessin à suite d'ornements et de rosaces.

Historique :
Initialement exécuté pour le cabinet de repos de l'Empereur à Versaiiles, les étoffes restèrent au magasin pendant l'Empire mais furent employées à plusieurs reprises à Saint-Cloud sous la Restauration par le tapissier Laflèche en 1827 pour le Boudoir de la duchesse de Berry (Marie-Caroline de Bourbon-Siciles 1798-1870) ; et en 1829 par le tapissier Lejeune pour le Cabinet de travail de la duchesse d'Angoulême (Marie-Thérèse de France, 1778-1851) pour encadrer des rideaux, recouvrir un ensemble de sièges en bois sculpté et doré qui avaient été exécutés par Jacob-Desmalter pour l'Impératrice Joséphine d'après les aquarelles de Percier. En 1843, l'ensemble figure toujours à Saint-Cloud mais dans le cabinet de travail du Roi. En 1855, il est au Garde-Meuble d'où il sort pour le château de Malmaison en 1865. Une partie y demeure toujours au sein du Musée Napoléon.
Historique
Initialement exécuté pour le cabinet de repos de l'Empereur à Versailles, les étoffes restèrent au magasin pendant l'Empire mais furent employées à plusieurs reprises à Saint-Cloud sous la Restauration par le tapissier Laflèche en 1827 pour le Boudoir de la duchesse de Berry (Marie-Caroline de Bourbon-Siciles 1798-1870) ; et en 1829 par le tapissier Lejeune pour le Cabinet de travail de la duchesse d'Angoulême (Marie-Thérèse de France, 1778-1851) pour encadrer des rideaux et recouvrir un ensemble de sièges en bois sculpté et doré qui avaient été exécutés par Jacob-Desmalter pour l'Impératrice Joséphine d'après les aquarelles de Percier. En 1843, l'ensemble figure toujours à Saint-Cloud mais dans le cabinet de travail du Roi. En 1855, il est au Garde-Meuble d'où il sort pour le château de Malmaison en 1865. Une partie y demeure toujours au sein du Musée Napoléon.
A propos de l'auteur
Grand Frères (1807-1871)
Reprenant la manufacture lyonnaise de Camille Pernon en 1807 à la suite d'un scandale, les frères Grand (Jean-Baptiste, dit Jean-Etienne, et Jean-Zacharie) renomment la manufacture Grand Frères en 1808. Ils reçurent en 1808 des commandes officielles pour le palais de Versailles et notamment la salle du Trône. Mais aussi d'autres commandes prestigieuses pour Saint-Cloud, Meudon, Fontainebleau ou les Tuileries. Ils poursuivent leur travail pour le Mobilier impérial jusqu'à la fin de l'Empire.
Dès 1830, ils produisent des nouveaux produits en lien avec la révolution industrielle. Ils livrent la cour de Napoléon III, puis cède la manufacture en 1870 aux familles Tassinari et Chatel.
Bibliographie
Dumonthier, Ernest (1863-19..) ; Masson, Frédéric (1847-1923), Étoffes d'ameublement de l’Époque napoléonienne, Paris : Charles Schlid, 1909., p.pl. 47
J. et Ch. Coural, Soieries Empire, Paris, RMN, 1980, notice n°42, p. 147