Tapisserie de lice Coriolan prend pour femme Verginia Tenture de l'Histoire de Coriolan

Numéro d’inventaire
GMTT 14/016
Auteurs
Laurent Guyot, Antoine Caron
Types
Tapisserie, Tapisserie, Textile
Époque
3e au 10e siècle
Matières
Fils d’or et d’argent, Textile, Laine, Soie
Manufacture et atelier
Ateliers parisiens
Dimensions (h × l × L)
4,6 x 2,6 x 0 m
Acquisition
1899-05-25
Description
Coriolan prend pour femme Verginia,
de la Tenture de l'Histoire de Coriolan,
d'après Antoine Caron et Henri Lerambert,
tissage à la manufacture du faubourg Saint-Marcel, dans l'atelier de François de La Planche, avant 1606

Coriolan accourt vers Verginia. Il est coiffé d'un casque surmonté d'un dragon ailé et quelques soldats l'accompagnent. Bordure à cartouches sur fond brun. Huit pièces portent des cartouches à fond d'or avec grisailles. Sur quatre, aux quatre coins, un fond rouge avec des mufles de lion, et quatre dans les milieux, un fond bleu avec des H, deux sceptres et une épée croisés. La banderole qui attache les sceptres en sautoir porte la devise Duo protegit unus.
Source : Plutarque, Vies des hommes illustres
(fiche nettoyée le 23/07/2025 - à compléter)
Historique
Inventoriée entre 1895 et 1899 au Mobilier national (Inventaire du magasin des tentures en tapisserie, Arch. Mob. nat., M101 et M103).

En place en 1905 au Mobilier national. Classée au titre des Monuments historiques le 28 octobre 1905, avec les seize autres pièces de la tenture de l'histoire de Coriolan (GMTT 14) (PM75002339).
A propos de des auteurs
Laurent Guyot (v. 1575-v. 1644)
Mentionné en 1602 comme peintre ordinaire du roi, Laurent Guyot fait partie en 1607 des peintres de cartons pour une série de tapisseries commandées par Henri IV. Guyot travailla avec Henri Lerambert qui supervisait les peintres des tapisseries royales. Il est mentionné comme peintre de cartons aux Gobelins en 1618, 1625 et 1636.
Bibliographie
Maurice Fenaille, Etat général des tapisseries de la manufacture des Gobelins depuis son origine jusqu'à nos jours, 1600-1900, Impr. Nationale, Paris, 1903-1923 ( I, p. 215, p. 216-217) ;
Jules Guiffrey, Inventaire général des richesses d'art de la France, Paris, monuments civils, tome IV : Tapisseries du Garde-Meuble, Paris, 1913 (p. 35) ;
Pascal-François Bertrand, Les tapisseries des Barberini et la décoration d'intérieur dans la Rome baroque, Brepols-Turnhout, 2005 (p. 107-111) ;
Vittet (Jean) et Brejon de Lavernée (Arnauld), La Collection de tapisseries de Louis XIV, Dijon, 2010, p. 41-42, fig. 4 ;