TAPISSERIE DE LICE Tenture de l'Histoire d'Esther Le repas d'Esther

Numéro d’inventaire
GMTT-29-000
Auteurs
Jean-Francois TROY (de)
Année de conception
1787
Types
Tapisserie, Tapisserie, Textile
Types
Laine, Textile, Soie
Manufacture et atelier
Manufacture des Gobelins
Dimensions (L × l × h) mètres
5.300 × 4.150
Description
Histoire d'Esther (4e tenture) : Le repas d'Esther

TROY Jean-François de (auteur du modèle) ; manufacture des Gobelins (manufacture) ; COZETTE (atelier) 1787
TROY : Paris, 1679 ; Rome, 1752
1784 commencé en ; 1787 achevé en

Scène biblique (Esther, Mardochée, Aman, banquet, table, serviteur, chien, vaisselle, orfèvrerie, colonne) ; fond de paysage (parc)
Dans une salle ouverte sur des jardins et supportée par des colonnes torses, Esther est assise à droite, devant une table, à côté d'Assuérus. De l'autre côté de la table, à gauche, Aman s'appuie sur le coude. De nombreux serviteurs et personnages entourent la table. Un serviteur, au premier plan à gauche, se penche pour prendre à terre un panier rempli de vaisselle tandis qu'un chien est en train de boire dans un bassin d'orfèvrerie. Deux vieillards observent la scène entre les colonnes au fond à droite. Deuxième bordure d'après M. Jacques exécutée en 1768 : imitation d'un cadre de bois sculpté doré, composée d'une petite moulure intérieure à feuilles, d'une partie plate assez large avec une guirlande de fleurs de même couleur jaune, et d'une moulure extérieure à feuilles de lauriers. Au milieu de la bordure supérieure, un cartouche aux armes de France, et au milieu de la bordure inférieure, un cartouche à inscription. Aux quatre angles sont placés de larges écoinçons, sans chiffre ni ornement
Source sujet représenté

Historique
Dans la salle du Trône du palais des Tuileries, sept tapisseries de la tenture de L’Histoire d’Esther tissée à la manufacture des Gobelins entre 1784 et 1787 d’après Jean-François de Troy étaient exposées. La sélection comprenait quatre grandes pièces et trois petites, fragments ou tapisseries repliées pour s’adapter aux espaces disponibles. Parmi les grandes figuraient Le Dédain de Mardochée. Les bordures des quatre tapisseries les plus grandes avaient été débarrassées des signes monarchiques. Ce décor d’abord envisagé comme provisoire fut conservé à l’initiative de Napoléon.
A l'ambassade de France à Vienne en 1900
Bibliographie
Vittet (Jean), Les Gobelins au siècle des lumières. Un âge d'or de la manufacture royale, Paris, 2014, p.157, fig.106 ;
Collectif, Olivereau (Christian), Williame (Isabelle), Le retour d'Esther. Les fastes retrouvés du château de La Roche-Guyon, Paris, 2001, p. 44 ;
Fenaille (Maurice), Etat général des tapisseries de la manufacture des Gobelins depuis son origine jusqu'à nos jours, 1600-1900, Impr. Nationale, Paris, 1903-1923 ( IV, p. 27, 34 ) ;
Guiffrey (Jules), Inventaire général des richesses d'art de la France, Paris, monuments civils, tome IV : Tapisseries du Garde-Meuble, Paris, 1913 (p. 138) ;
de Troy (Jean-François), L'Histoire d'Esther, Paris, 1985 (p. 11)